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Work shop à Bordeaux 3 : Le nomadisme dans l'art.
16 mars 2011

les projets muris au bout d'une journée...

Comme nous l’avons déjà expliqué, la pratique artistique est souvent non linéaire, elle prend des tours et des détours qui lui sont favorables. De fait, les propositions qui ont été faite en Février ont pris de nouvelles facettes, nous allons voir ensemble où elles en sont :

Alexandra : Elle travaille toujours dans une thématique qui tourne autour de la typographie. Elle utilise les mots, elle les découpe et les dispose dans l’espace. De fait, les spectateurs se saisissent de ces mots et jouent avec en construisant des phrases, ou pas.

Astrée : Elle a affiné son concept de base qui était relatif à une création d’un art nomade social. Aujourd’hui elle propose une boîte à outils pouvant servir à tous. Par ce biais, elle montre aux divers spectateurs qu’ils peuvent réemployer tous les déchets.

Clémence : Sa proposition de départ est passée aux oubliettes pour s’attacher à créer, sur le mode du site de Nicolas Frespech, un blog proposant aux internautes de lui suggérer une scène merveilleuse à laquelle elle répondra par une image.

Elodie : Nomad-is-me.

Gwenola : L’idée du pochoir s’est transformée en un livre « scratch ». L’intérêt est d’avoir des parties dé-« scratchable » que l’on peut bouger à volonté, des murs vers les livres, des livres vers les murs.

Julie : L’interaction souhaitée avec le public est devenue une sorte d’architecture à construire soi-même : des cabanes modulables. A partir de cartons, des panneaux et des jointures montables et démontables finissent par devenir un lieu de convivialité. L’idée du réemploi du carton va de pair avec une thématique issue du recyclage.

Karen : Les photographies souhaitées sont devenues deux vidéos qui traitent de l’ambiguïté du lieu.

Kitzie : Elle a laissé tomber sa thématique première et propose maintenant six paysages fondus les uns dans les autres sur un panneau. Ils sont reliés via une sorte de fils.

Marie : Ses peintures traitent le sujet des mouvements géographiques humains et expose au moyen de codes abstraits le refus de ces migrations par la France.

Marion : La peinture « montable-démontable » a été supprimé au profit d’un portraitisme de rue. Elle représente de manière figurative des personnes qui vivent dans la rue de manière permanente.

Stéphane : Il a muri son projet et il est passé à quelque chose de plus complexe. Il part d‘un constat : nous sommes contrôlés de « partout ». Dès lors que nous utilisons les technologies actuelles, nous sommes sans cesse écoutés, surveillés. Son projet réside dans la construction d’un système informatique qu’il crée de toute pièce et qu’il peut, du coup, contrôler à loisir sans être la cible d’une surveillance. Son but ? Redevenir un nomade, revenir en arrière pour parvenir à un meilleur contrôle de ses biens technologiques.

Virginie : Elle continue ses architectures d’allumettes qu’elle souhaite installer dans différents lieux afin de les parasiter.

Quant à moi : Je continue mes investigations sur les travaux en cours de mes camarades et je muris également les thèses que j’ai amorcé dans mon analyse préliminaire qui sera disponible sur le blog à la fin des 3 jours.

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