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Work shop à Bordeaux 3 : Le nomadisme dans l'art.

21 mars 2011

this is the end...

Le temps, voilà après quoi nous avons tous couru durant les trois jours du workshop, et je n'ai donc pas eu le "temps" de conclure...

Mais je tiens mon engagement et je le fais ce matin :

Les interrogations sur le nomadisme et l'art ont pris des tournures singulières pour chacun d'entre nous. Certains ont questionné les nouvelles technologies et ce mode d'existence, d'autres ont visé une posture proche d'une esthétique de la récup', pour d'autres encore, ce fut le support à un discours engagé et enfin pour certains l'interactivité a été au centre des réponses : bref, à chaque projet son discours particulier.

L'intérêt primordial de la concentration tant intellectuelle qu'humaine de ces 3 jours réside certainement dans les apports des divers membres entre eux. Le groupe a fonctionné comme une entité féconde en échanges, les idées ont circulé, nous nous sommes tous influencés dans une ambiance, certes, "bon enfant" mais de manière, je le pense, efficace.

En espérant que le "work" soit toujours "in progress" au moyen de ce mini-site et que les échanges continuent...

 

A bientôt!!

Lucile Baudin.

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18 mars 2011

Travail détaillé de Stéphane.

Au paléolithique, l'homme est nomade. Il vit de chasse, pêche et cueillette.
Pour survivre, il développe son sens de l'observation. Il a appris à se fondre
dans son environnement, à se camoufler. Il est patient et vit en harmonie avec
la nature. Les conditions de vie étant dures, l'homme se regroupe en clans, en
tribus. Ce système social engendre la communication, le partage et l'entraide. La
survie du clan importe plus que l'individu isolé.

Au néolithique, l'homme se sédentarise. Les premiers villages apparaissent et
c'est dans cet environnement que nait l'agriculture. Les conditions de vie
s'améliorent et la démographie augmente. Le fait de s'organiser en villages
engendre de nouvelles notions. L'instinct de propriété s'accentue. Les besoins
augmentent. L'homme modifie son environnement. Il "contrôle".

Aujourd'hui, l'homme est devenu l'animal dominant sur terre. Il s'est doté
d'instruments pour affiner toujours d'avantage son contrôle et sa maitrise du
milieu mais aussi de lui même. Les populations sans cesse croissantes, obligent
à la surveillance des populations. Si bien qu'aujourd'hui, avec l'avènement
d'internet et des nouvelles technologies, les moyens de surveillance
investissent nos espaces privés. Les outils que nous employons sont de
véritables mouchards ambulants (ordinateurs, mobiles...). Et, nous sommes
incapables de pouvoir contrôler ces intrusions. Nos libertés s'amenuisent de
jours en jours et les valeurs basées sur l'échange et le partage qui autrefois
permettaient la survie du groupe, aujourd'hui ne sont plus.


Une solution serait peut-être de questionner nos besoins, nos désirs et de
freiner la course à la performance, en commençant par apprendre(et comprendre)
le fonctionnement des outils que nous utilisons...

Dans le cadre de ce WorkShop, je crée un système informatique à partir de rien.
J'ai récupéré des vieux composants informatiques, les ai assemblés et à partir
d'un système hôte installé sur un liveCd(LFS : Linux From Scratch), je fais
naitre un nouveau système. Cet embryon au départ apprend du système hôte puis,
lorsqu'il obtient une autonomie, se sépare de celui-ci. Ensuite, il suffit
d'enrichir ce nouveau système des outils nécessaires à une utilisation
courante(serveur graphique, client de messagerie, gestionnaire de fichiers,
navigateur...). Cette "sculpture virtuelle" permet de jouer avec espace
invisible mais néanmoins présent : entre le matériel et l'écran 'environnement
graphique', mais surtout d'adapter l'outil employé pour le libérer de tout
élément pouvant favoriser une intrusion.

Il y a une multitude de systèmes alternatifs inconnus du grand public. Ces
systèmes alternatifs sont basés sur une politique du libre échange initié par la
communauté de l'OpenSource... Cela reprend les notions de partage, d'entraide et
de transmission des savoirs entre les gens. Cela permet aussi de retrouver une
"petite liberté" dans nos vies car nous repoussons les limites de la
répression...

Avec une démographie dangereusement croissante, les mouvements de population
seront de plus en plus fréquent : recherche d'espaces de liberté, de zone
"tranquilles" Peut-être que demain, l'esprit du nomadisme renaîtra obligeant
l'être humain à devenir plus "sage".
 

18 mars 2011

Aujourd'hui, nous avons commencé la journée par

Aujourd'hui, nous avons commencé la journée par un "tour de table" car finalement, depuis la première réunion du 7 fèvrier, nous ne nous étions jamais retrouvés pour discuter de nos projets. Ce matin, nous avons donc débattu ensemble.

J'avoue, à mon corps défendant, je n'ai pas pris de note et je n'aurai pas la prétention de retranscrire tout ce qui s'est dit sur la seule base des souvenirs que j'ai de notre discussion. Je peux, néanmoins, donner l'ambiance générale : elle était conviviale et efficace. Le groupe a abordé depuis sa formation une dynamique sympathique et intéressante, celle-ci a permis à tout un chacun d'affiner sa réflexion ou de pousser plus loin ses propres préoccupations ou encore, de parfaire sa technique plastique ou théorique.

Après une pause "déjeuner", chacun s'est remis au boulot dans une bonne ambiance!!!

18 mars 2011

Présentation du groupe, une pensée pour Stéphane

 DSC_0116 DSC_0094 DSC_0113

Présentation du groupe, une pensée pour Stéphane qui n'apparait pas sur ces photos (mais où était-il ?????)

17 mars 2011

re démarrage

Ce matin, nous avons redémarré sur les chapeaux de roues, les tables sont redevenues blanches, ensuite, tous les étudiants se sont remis au travail... les dernières photos en attestent.

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16 mars 2011

Je ferme, à demain!!

Je ferme, à demain!!

16 mars 2011

les projets muris au bout d'une journée...

Comme nous l’avons déjà expliqué, la pratique artistique est souvent non linéaire, elle prend des tours et des détours qui lui sont favorables. De fait, les propositions qui ont été faite en Février ont pris de nouvelles facettes, nous allons voir ensemble où elles en sont :

Alexandra : Elle travaille toujours dans une thématique qui tourne autour de la typographie. Elle utilise les mots, elle les découpe et les dispose dans l’espace. De fait, les spectateurs se saisissent de ces mots et jouent avec en construisant des phrases, ou pas.

Astrée : Elle a affiné son concept de base qui était relatif à une création d’un art nomade social. Aujourd’hui elle propose une boîte à outils pouvant servir à tous. Par ce biais, elle montre aux divers spectateurs qu’ils peuvent réemployer tous les déchets.

Clémence : Sa proposition de départ est passée aux oubliettes pour s’attacher à créer, sur le mode du site de Nicolas Frespech, un blog proposant aux internautes de lui suggérer une scène merveilleuse à laquelle elle répondra par une image.

Elodie : Nomad-is-me.

Gwenola : L’idée du pochoir s’est transformée en un livre « scratch ». L’intérêt est d’avoir des parties dé-« scratchable » que l’on peut bouger à volonté, des murs vers les livres, des livres vers les murs.

Julie : L’interaction souhaitée avec le public est devenue une sorte d’architecture à construire soi-même : des cabanes modulables. A partir de cartons, des panneaux et des jointures montables et démontables finissent par devenir un lieu de convivialité. L’idée du réemploi du carton va de pair avec une thématique issue du recyclage.

Karen : Les photographies souhaitées sont devenues deux vidéos qui traitent de l’ambiguïté du lieu.

Kitzie : Elle a laissé tomber sa thématique première et propose maintenant six paysages fondus les uns dans les autres sur un panneau. Ils sont reliés via une sorte de fils.

Marie : Ses peintures traitent le sujet des mouvements géographiques humains et expose au moyen de codes abstraits le refus de ces migrations par la France.

Marion : La peinture « montable-démontable » a été supprimé au profit d’un portraitisme de rue. Elle représente de manière figurative des personnes qui vivent dans la rue de manière permanente.

Stéphane : Il a muri son projet et il est passé à quelque chose de plus complexe. Il part d‘un constat : nous sommes contrôlés de « partout ». Dès lors que nous utilisons les technologies actuelles, nous sommes sans cesse écoutés, surveillés. Son projet réside dans la construction d’un système informatique qu’il crée de toute pièce et qu’il peut, du coup, contrôler à loisir sans être la cible d’une surveillance. Son but ? Redevenir un nomade, revenir en arrière pour parvenir à un meilleur contrôle de ses biens technologiques.

Virginie : Elle continue ses architectures d’allumettes qu’elle souhaite installer dans différents lieux afin de les parasiter.

Quant à moi : Je continue mes investigations sur les travaux en cours de mes camarades et je muris également les thèses que j’ai amorcé dans mon analyse préliminaire qui sera disponible sur le blog à la fin des 3 jours.

16 mars 2011

Et hop un peu plus... les deux vidéos de Karen

Et hop un peu plus... les deux vidéos de Karen sont dispos en lien à droite!!

ça bouge!! ça bouge!!

16 mars 2011

Un blog merveilleux...

Bonjour à tous,

Voilà un lien vers un blog auquel vous pouvez participer, inscrivez un texte qui vous inspire une idée du merveilleux et vous aurez une réponse en image!!!

adresse : (en lien sur la droite) sinon, http://wondermaker.artblog.fr

Bonne découverte!!

16 mars 2011

Qui va faire quoi...

 

L’intérêt de créer un blog pour ce work shop réside dans la nécessité de faire coïncider un propos théorique ayant pour but de mettre en évidence des rapports entre le nomadisme et l’art sur internet mais également de créer un espace d’échange, rétrospectif, vivant entre les divers acteurs de cet évènement. Ainsi, avec leurs permissions, voici un compte rendu des prémices de ces trois prochains jours : Qui va faire quoi…

Voilà les propositions de projet émis durant la rencontre pré-work shop du 7 fèvrier. Il s’agit d’un compte rendu de mes notes prises pendant la réunion, les erreurs sont possible, les travaux ont certainement tous mûris depuis et c’est justement cet aspect là qui est intéressant. Une pensée artistique n’est pas linéaire (le plus souvent), mais elle rencontre des tours et des détours qui lui sont favorable et l’enrichissent.

- Un atelier social nomade créatif. Astrée.

- Un travail avec la typologie, les mots en liberté, un parallèle avec internet. Alexandra.

- L’érotisme dans le surréalisme, Magritte/Ernst, faire coïncider ces préoccupations avec le nomadisme. Kitzie.

- Le nomadisme et l’interaction avec le public. Julie.

- Le non-lieu, travail photographique sur des lieux dans lesquels on passe. Karen.

- Nomadisme dans le support, utilisation des outils graphiques et infographiques au profit d’un nomadisme portraitiste. Fabien.

- Présentation des travaux sur internet, un parallèle avec un axe du net art. Stéphane.

- Nomadisme dans le support, thématique autour du licencieux (ce qui invite à la controverse). Elodie.

- Travail au moyen d’allumettes ou cure-dents pour réaliser des architectures, discrétion et parasitage au service du nomadisme. Virginie.

- Rédaction théorique sur Hassan Elahi. Thomas.

- Merveilleux dans l’art contemporain et nomadisme, création de bateau en origami en multitude pour provoquer l’émerveillement. Clémence.

- Une peinture montable/démontable, sorte de puzzle pictural. Marion.

- Rédaction théorique sur les rapports qui s’entretiennent entre net art et nomadisme. Lucile.

- L’idée du pochoir. Gwenola.

 

Toutes ces propositions ont été faites par mes collègues et partenaires, avec leur autorisation, j’entends prolonger la découverte de leur travail et la mettre en ligne sur le blog que j’ai créé spécialement pour le work shop.

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